Zut, en déposant une couronne vous vous apercevez que ça ne va pas du tout.
La situation est beaucoup plus détériorée que prévu.
Pourtant les radios ne montraient rien du tout.
C’était vraiment imprévisible…
Mais là, c’est une autre paire de manche.
Et cela va changer complètement le traitement.
Et du coup, il va falloir des soins prothétiques en plus.
Qui ne seront pas pris en charge, évidemment.
Ou très peu…
Et c’est là où « ça se corse » :
Vous vous étiez mis d’accord sur un traitement.
Avec un certain reste à charge, modeste il est vrai.
Le patient avait accepté assez rapidement.
Mais comme il s ‘agit d’un nouveau patient, vous ignorez tout de ces capacités financières.
Le sujet n’a pas été approfondi plus que cela…
Comment lui dire que, finalement, euh, et bien non :
Il va falloir envisager autre chose.
Et qu’il va falloir prendre en compte un reste à charge beaucoup plus conséquent…
Comment va-t-il réagir ?
Parce que vous vous connaissez à peine.
Que va-t-il penser ?
On lui avait parlé d’un traitement rapide et abordable, et là, il faut revoir tout cela.
Et il va devoir mettre la main au portefeuille.
De plus, maintenant que vous avez commencé, il est préférable d’aller assez vite.
De ne pas laisser sa dent comme cela.
Ça fait un peu comme si on lui mettait le couteau sous la gorge, non ?
Il peut mal le prendre (et vous le comprendriez très bien !).
On se sent bien seul dans ces moments-là…
Et on se sent franchement mal à l’aise.
Dans la position du dentiste qui pousse à la consommation…
Déjà que la profession souffre souvent d’une mauvaise réputation…
Comment dire les choses ?
Comment réagir si le patient s’énerve ?
S’il ne veut rien entendre ?
Parce qu’il y a une grande injustice dans cette situation : après tout vous n’y êtes pour rien.
Et vous avez bien fait votre travail.
Juste que : pas de chance, c’est plus sérieux que prévu.
Évidemment, rien ne vous prépare à cela.
À part le fait d’avoir déjà vécu cette situation.
(Pas forcément un bon souvenir d’ailleurs…)
La solution ?
C’est d’anticiper par exemple.
Pour éviter de tomber dans la justification.
On est très mal à l’aise quand on justifie quelque chose.
C’est un peu comme si on se sentait coupable.
Alors on se justifie.
Et là, dans le cas de la mauvaise surprise, c’est vraiment délicat.
Et le patient sent votre gêne.
S’il est méfiant, il va penser que quelque chose ne va pas.
Ce qui aurait pu être évité en anticipant.
En expliquant au bon moment, pour ne pas avoir à justifier ensuite.
C’est ce que nous allons voir ensemble, entre autres, dans une série de vidéo sur « Les 7 Principes pour retrouver Bonheur, Sens & Prospérité au cabinet dentaire ».
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